Rachid Nekkaz, opposant condamné à 5 ans de prison en juillet 2022 pour avoir appelé au boycott de la présidentielle de 2019, a été libéré le 18 janvier pour « raisons humanitaires », a annoncé le Comité national pour la libération des détenus.
Le quotidien francophone Le Soir d’Algérie a expliqué que l’homme d’affaires a bénéficié d’une grâce présidentielle.
Sa libération intervient deux semaines après que Rachid Nekkaz a annoncé qu’il abandonnait la vie politique dans une lettre rédigée depuis sa cellule et remise à ses proches. Il disait s’être « résigné par la force des choses », ajoutant avoir également écrit au président algérien Abdelmadjid Tebboune le 10 décembre pour l’informer « officiellement » de sa décision.
Incarcéré depuis mai 2021, Rachid Nekkaz avait déjà été emprisonné de décembre 2019 à février 2021 pour « incitation à la violence par le biais des réseaux sociaux », où il était alors très présent.
(avec AFP)