Économie

Comment Imed Trabelsi peut racheter sa liberté auprès de la Tunisie

Le neveu de Leïla Trabelsi, emprisonné depuis 2011, a déposé une demande de conciliation pénale économique. Une partie de son amende devrait participer au financement d’entreprises communautaires.

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Mis à jour le 19 janvier 2023 à 17:48

Imed Trabelsi, le neveu de Leila Ben Ali, arrive au palais de justice de Tunis entouré de la sécurité militaire, le 20 avril 2011. © FETHI BELAID / AFP

La concordance des temps n’est pas le fruit du hasard. Le 7 décembre 2022, les huit membres de la Commission de conciliation pénale, chargée de trouver un arrangement financier avec les entrepreneurs visés par des enquêtes portant sur des infractions économiques et financières présumées qui auraient lésé l’État tunisien, prêtent serment. Le 13 janvier suivant, Issam Samaali, l’avocat d’Imed Trabelsi, dépose une demande de conciliation : le neveu de Leïla Trabelsi (veuve de l’ex-président Ben Ali) purge une peine de 108 ans de prison pour délits et crimes financiers (chèques sans provision, transferts illicites d’avoirs, etc.).

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