Le capitaine Amadou Haya Sanogo n’a peut-être plus le statut d’ancien chef de l’État, que les présidents de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) lui ont enlevé le 29 juin, mais il est en train de se faire construire une résidence dans l’enceinte du camp de Kati, dont la junte a fait son QG. Le bâtiment, dont la construction a commencé mi-mai, sera plus sécurisé et ressemble déjà à « un petit palais présidentiel », selon ceux qui l’ont vu.
Pendant ce temps, habitué à l’inconfort du désert, Abdelhamid Abou Zeid, l’un des trois émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), s’est installé dans une confortable maison de Tombouctou, ville dont il a pris le contrôle le 2 avril. Toutefois, c’est dans l’ancien palais de Mouammar Kadhafi, situé à la périphérie sud de la ville, qu’il reçoit désormais ses hôtes de marque. Une résidence qu’il a trouvée tout équipée, y compris en matériel de surveillance.
Photo non certifiée d’Abdelhamid Abou Zeid.
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