Le 10 janvier au soir, c’est un Pape Alé Niang très affaibli par une longue grève de la faim qui a pu quitter la maison d’arrêt de Sébikotane, dans la périphérie de Dakar, où il avait été placé en détention provisoire le 6 novembre 2022.
Sa première libération, le 14 décembre dernier, n’avait été qu’éphémère, la justice sénégalaise ayant peu apprécié que l’intéressé se soit épanché au micro d’un activiste sénégalais résidant au Canada à propos du dossier qui lui vaut d’être inculpé pour « divulgation d’informations de nature à nuire à la Défense nationale », « recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles ».