Files interminables devant les stations-services, approvisionnement au compte-gouttes, spéculation sur le prix du litre d’essence écoulé au marché noir jusqu’à 2 500 F CFA (3,82 euros), rumeurs et désinformation sur les réseaux sociaux… Le début de l’année a été agité pour des milliers d’Ouagalais. Dans le sillage de la guerre en Ukraine, le Burkina Faso, qui dépend des importations de produits pétroliers qu’il consomme, subit en effet de plein fouet l’envolée des cours des hydrocarbures sur le marché mondial – le baril a frôlé, en mars dernier, la barre des 140 dollars – et le revers de sa politique de subventions des prix à la pompe. Ces derniers n’ont subi qu’une augmentation de 100 F CFA à la mi-août, passant à 750 F CFA le litre.

Au Burkina Faso, le super est vendu à 750 F CFA le litre. © Sonabhy.
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