Après la suspension des manifestations, la liberté de réunion est à son tour menacée dans la Guinée du colonel Mamadi Doumbouya. Premier à faire l’expérience de ce nouveau tour de vis liberticide : Abdourahmane Sano, qui a comparu ce lundi 9 janvier devant le tribunal de première instance de Mafanco pour « participation délictueuse à des réunions publiques ». À l’issue des quatre heures d’audience, le parquet a requis dix-huit mois de prison avec sursis à son encontre. Sano a quitté le tribunal libre en attendant le verdict, qui sera rendu le mercredi 11 janvier.

Abdourahmane Sano, ancien coordinateur national du FNDC. © Wikipédia
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