Dès le 1er janvier, Kristalina Georgieva, la directrice du Fonds monétaire international (FMI), a tiré la sonnette d’alarme. « Un tiers de l’économie mondiale sera en récession en 2023 », a-t-elle souligné, ce qui signifie que cette année sera « plus difficile que la précédente ». Selon les prévisions de l’institution de Bretton Woods, la croissance au niveau mondial sera de l’ordre de +2,7 % cette année, contre +3,2 % en 2022. Il s’agit du niveau le plus faible depuis 2001, hors crise financière de 2008 et pandémie de Covid en 2020.
Si les États-Unis (+1 %), la zone euro (+0,5 %) et la Chine (+3 %), principaux moteurs économiques de la planète, accusent le coup, personne n’est épargné. Encore moins le continent africain, qui continue par ailleurs de payer l’addition des conséquences de la pandémie de Covid-19.