Emmanuel Zoungrana n’aura donc eu que 13 jours de (relative) tranquillité. Moins de deux semaines après avoir obtenu sa libération provisoire, le célèbre lieutenant-colonel a été arrêté par des gendarmes à son domicile de Pabré, situé à quelques encablures de Ouagadougou, ce 27 décembre, à 10 h 52 précises, selon son avocat, maitre Paul Kéré.
La mobilisation de ses partisans, membres du Mouvement patriotique pour la liberté et la justice (MPLJ), a déclenché des tirs de gaz lacrymogène, mais n’a pas permis d’empêcher l’interpellation du militaire.