Critiqué pour son rapprochement jugé contre nature avec Ennahdha, Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée constituante et du parti Ettakatol (qui participe au gouvernement aux côtés des islamistes et du Congrès pour la République du président Moncef Marzouki), n’acceptera pas que la nouvelle Constitution tunisienne limite les libertés. S’il ne s’exprime pas publiquement sur ce point, les membres de son parti sont désormais autorisés à le faire pour lui. Il semble donc que Ben Jaafar soit prêt à démissionner du perchoir et à revoir tous les accords avec la troïka gouvernementale si, par exemple, les droits des femmes étaient remis en question.

Mustapha Ben Jaafar pourrait démissionner si Ennahdha s’attaquait au droit des femmes. © AFP
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