Étranglés… C’est le mot qui vient à l’esprit à la lecture du dernier rapport sur la dette internationale publié par la Banque mondiale. Ce document recense, pêle-mêle, les pires ingrédients qui gâtent la vie des pays – pauvres, puisqu’il s’agit de ceux-là – déjà mis en grande difficulté par la pandémie de Covid-19, par l’inflation généralisée et par les risques de récession qui se profilent.
Alors que le tsunami des dettes se propage, « les pays les plus pauvres éligibles aux financements de l’Association internationale de développement (IDA) » – filiale de l’institution de Bretton Woods dont les taux d’emprunt sont très réduits – consacrent désormais plus d’un dixième de leurs recettes d’exportation au service de leur dette extérieure à long terme. Un niveau inédit depuis 2000.