Depuis que les chars russes ont roulé sur Kiev, le 24 février 2022, les quelques sondages qui ont posé aux opinions arabes la question de l’Ukraine révèlent des perceptions du conflit globalement uniformes et radicalement différentes de celles de leurs voisins européens, unanimes dans la condamnation absolue de Moscou et le soutien au soldat Zelensky. De Bagdad à Rabat, deux tendances se démarquent : le conflit est une affaire européenne qui concerne peu les esprits hors ses retombées sur le coût de la vie et près d’un cinquième des personnes interrogées dans la zone jugent « l’opération militaire spéciale » de la Russie positive – une aberration, d’un point de vue européen.

En Tunisie, le 28 février 2022. © Mahjoub Yassine/SIPA
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