Depuis 2018, le Maroc traverse l’une des périodes les plus sèches de son histoire. C’est le constat alarmant dressé début décembre par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui s’est exprimé devant le Parlement : « Le volume global des précipitations ne dépasse pas 17 milliards de mètres cubes, soit le volume le plus faible enregistré au cours des cinq dernières années dans le pays », a-t-il lancé. Conséquence : la quantité moyenne d’eau disponible par habitant n’est plus que de 620 m3 aujourd’hui contre 2 560 m3 dans les années 1960, ce qui met le royaume dans une situation de « stress hydrique structurel », selon une note de la Banque mondiale publiée en juillet dernier.

L’usine de dessalement d’eau de mer d’Agadir. © DR