La porte de la cellule entrouverte, un flot de lumière blanche repousse l’obscurité jusqu’ici quasiment impénétrable. Les gardiens de la prison centrale de Libreville viennent récupérer un corps sans vie, celui d’un détenu décédé et qui n’a pas supporté les rigueurs de la privation de liberté. Ses désormais anciens compagnons de cellule se protègent les yeux de leurs mains. Depuis qu’ils ont été placés à l’isolement, ils n’ont connu, au mieux, qu’une faible pénombre. Presque nus, en caleçon, la chaleur et l’humidité leur est à peine plus supportable qu’au premier jour. La lumière, ils ne peuvent pas encore la regarder en face.

Bertrand Zibi Abeghe aurait pu ne jamais côtoyer le monde politique. © GabonNews.
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