Devenir fugitif est un scénario qu’il n’avait certainement pas prévu quand il était aux premières loges du pouvoir. De toutes les figures de l’entourage de l’ancien chef de l’État Abdelaziz Bouteflika, l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines Abdeslam Bouchouareb est de loin celui qui s’est vu infliger la sanction judiciaire la plus lourde : 100 ans de prison, au terme de cinq procès pour corruption. À chaque audience, il a écopé de 20 ans d’incarcération par contumace, assortis d’un mandat d’arrêt international, conséquence de sa fuite à l’étranger, en mai 2019, retenue comme circonstance aggravante.

L’ancien ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, en 2014 © FAROUK BATICHE/AFP
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