C’est l’un de ces parfaits paradoxes dont le Niger a parfois le secret. Celui d’être le pays qui a enfanté le professeur Abdou Moumouni Dioffo (l’université de Niamey porte son nom), premier Africain francophone agrégé de sciences physiques (1956), et le professeur Boubakar Ba, agrégé de mathématiques, premier ressortissant d’Afrique subsaharienne à entrer à l’École normale supérieure (ENS) de la rue d’Ulm, à Paris (1956) ; et d’être à la fois celui qui a affiché, en 2022, les taux de réussite aux examens scolaires les plus médiocres de la sous-région. Derrière les très mauvais résultats des élèves au baccalauréat (28,95 % de réussite) et au brevet d’études secondaires (27,18 %), se cache la longue et douloureuse agonie de l’école nigérienne.

Cours d’informatique pour un groupe d’élèves de la localité de Tombo Kasso, près de Dogondoutchi, dans le sud-est du Niger. © Tim Dirven/PANOS-REA
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