Politique

Zimbabwe : le fils Mnangagwa placé sous sanctions à la veille du sommet États-Unis-Afrique

Représenté par son ministre des Affaires étrangères, le président zimbabwéen espérait défendre la levée des sanctions américaines visant son pays depuis vingt ans. Mais le 12 décembre, le Trésor a annoncé le placement sous sanctions de quatre nouvelles personnalités.

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Mis à jour le 13 décembre 2022 à 17:32

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa arrive à la cérémonie de prestation de serment du nouveau président du Kenya, William Ruto, à Nairobi, le 13 septembre 2022. © Brian Inganga/AP/SIPA

« Quel genre de message nous envoient-ils ? » Toute l’incompréhension d’Harare est résumée dans ce message laconique rédigé par un diplomate zimbabwéen présent à Washington. Alors que la deuxième édition du sommet États-Unis – Afrique s’ouvre ce 13 décembre, les émissaires du président Emmerson Mnangagwa, qui s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, Frederick Shava, ont eu la mauvaise surprise d’apprendre que, la veille, quatre nouvelles personnalités avaient été placées sous sanctions par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC).

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