Une heure de rencontre, le 12 septembre à l’Élysée, entre Cellou Dalein Diallo, le numéro un de l’opposition guinéenne, et quatre diplomates français : Hélène Le Gal et Thomas Mélonio, les deux conseillers Afrique du président Hollande ; Élisabeth Barbier, la directrice Afrique du Quai d’Orsay ; et Sophie Moal-Makamé, la « Madame Afrique » du cabinet de Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. Au menu, la préparation des législatives en Guinée. « Accepteriez-vous que la révision du fichier électoral reste confiée à l’opérateur sud-africain Way Mark, sous le contrôle de la communauté internationale ? » ont demandé les Français. « Non, nous n’avons pas confiance, il serait beaucoup plus simple de faire appel à un nouvel opérateur qui fasse consensus », a répondu le Guinéen.

Cellou Dalein Diallo, opposant numéro un en Guinée. © AFP
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