Politique

Mali : l’ex-rébellion touareg dénonce la « déliquescence » de l’accord de paix

La Coordination des mouvements de l’Azawad dénonce la « déliquescence » de l’accord d’Alger et appelle ses garants internationaux à « éviter une rupture définitive » entre ses parties.

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Mis à jour le 10 décembre 2022 à 16:29

Des combattants touareg de la Coordination des mouvements de l’Azawad près de Kidal, au nord du Mali, en septembre 2016. © AFP.

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), alliance de groupes touareg et nationalistes arabes du Nord en rébellion contre le pouvoir central créée en 2014, affirme avoir fait le « constat déplorable » de la « déliquescence » de l’accord de paix d’Alger signé avec Bamako en 2015, selon un communiqué publié à l’issue d’une réunion de son bureau exécutif tenu entre le 7 et le 9 décembre à Kidal, son fief dans le nord du pays.

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« Manque évident d’engagements »

« Il est regrettable d’avouer après sept ans » que « l’accord de paix « pâtit incontestablement du manque évident d’engagements efficients (des) parties capitales pour sa mise en oeuvre, à savoir les gouvernements successifs du Mali, la médiation (algérienne) et la communauté internationale garante de son application intégrale », dit le texte.

« Les parties garantes (de l’accord de paix) sont dans l’obligation politique et morale de jouer de façon pleine et efficiente leur rôle afin d’éviter une rupture définitive » entre les parties, prévient enfin le texte.

(Avec AFP)