Ancienne d’Ecobank – dont elle seconda Aye Ayeyemi, le DG sortant –, Mareme Mbaye Ndiaye a rejoint, à la fin de 2018, le groupe Société générale en tant que directrice générale au Cameroun. Elle supervise aujourd’hui l’ensemble de la région Afrique centrale et Afrique orientale.
Durant l’Africa Financial Industry Summit (AFIS), organisé du 28 au 29 novembre à Lomé, cette diplômée de HEC Montréal et bonne connaisseuse des marchés africains (outre le Togo et le Cameroun, elle a exercé au Sénégal, au Rwanda et en Gambie) est revenue sur les progrès réalisés, sur le continent, en matière de représentation des femmes aux postes de direction. L’occasion d’expliquer en quoi cette représentation est un gage d’efficacité dans une entreprise, dont elle améliore la bonne gouvernance, la motivation des équipes et la rentabilité.
À l’occasion d’un entretien avec Jeune Afrique, Mareme Mbaye Ndiaye revient sur ces idées fortes, ainsi que sur la situation de l’entrepreneuriat féminin sur le continent. Elle évoque aussi les effets négatifs du Covid-19 et de la crise en Ukraine sur ce segment du business africain, ainsi que les réponses qu’il est possible d’y apporter.
Jeune Afrique : Dans un panel de l’Africa Financial Industry Summit, vous êtes intervenue sur le thème : « Promouvoir la parité dans les conseils d’administration ». Quelle est la situation dans le secteur privé africain ?