Réunir un sommet au Niger, comme l’a fait à la fin d’octobre l’Union africaine autour du thème de l’industrialisation et de la diversification économique en Afrique, a au moins un avantage : on est sûr de cocher toutes les cases du politiquement correct. Après tout, les capitales du continent où l’on peut parler de bonne gouvernance et du rôle de la démocratie dans le développement, sans être aussitôt placé en contradiction avec les mauvaises pratiques en la matière du pays hôte, ne sont pas si nombreuses. Une image flatteuse qui a largement contribué au succès de la table ronde sur les investissements organisée début décembre à Paris. Et qui a valu à Mohamed Bazoum d’être, quelques jours plus tard, l’un des chefs d’État les plus écoutés au sommet USA-Afrique de Washington.

Les présidents Mohamed Bazoum et Joe Biden et leurs épouses, au sommet États-Unis – Afrique 2022, le 15 décembre à Washington. © Présidence du Niger
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