Les grandes chaleurs de mars, qui, au Congo, accompagnent l’éclosion des complots, sont venues à bout du commandant Marien Ngouabi. Ce 18 mars [1977], le jeune président (39 ans) est abattu, dans l’enceinte même de l’état-major de l’Armée nationale populaire, par un commando ayant réussi à franchir trois barrages de sécurité.
Un an auparavant jour pour jour, il avait réchappé d’un accident d’hélicoptère, avant d’affronter, le 24 mars 1976, une grève déclenchée par la Confédération syndicale congolaise, centrale unique contrôlée par le parti.