Dire que le marché des hydrocarbures est « nerveux » en ce moment relève d’un doux euphémisme. Depuis le 24 février et le début de la guerre en Ukraine, le cours du baril de brent n’a cessé de faire le yo-yo, tout en entamant une tendance baissière à partir de juin où il avait atteint les 125 dollars.
Le baril de brent oscille désormais entre 81 et 85 dollars. Les pays de l’Opep+, qui militent pour un prix minimum de 90 dollars le baril, ont décidé en octobre d’abaisser leurs quotas de production pour freiner la chute des cours. Mais l’effet escompté a été de courte durée.
Hausse de +10 % mais secteur en déclin
Le club des treize doit de nouveau se réunir le 4 décembre pour revoir sa stratégie. Et ce au moment où le pétrole russe, qui devait faire l’objet d’un embargo total de l’Union européenne, à partir du 5 décembre, devrait finalement être disponible sur les marchés, grâce à un dispositif imaginé par le G7 qui prévoit le plafonnement de son prix dans une fourchette de 65 à 70 dollars le baril.