Les autorités économiques et monétaires françaises auraient pu nous épargner l’incongru moment d’autosatisfaction enduré à la mi-novembre, à la sortie du dernier rapport économique et financier sur la coopération avec les zones monétaires africaines. « Imaginez si le Mali ou le Burkina Faso, en proie à des crises politiques et sécuritaires successives, avaient leur propre monnaie. Celles-ci s’effondreraient face aux devises internationales, avec comme conséquence la “dollarisation” des économies », ont-elles indiqué à Jeune Afrique.
Est-il sage de relancer le débat sur le franc CFA, alors que l’habituel chœur dénonçant la « servitude monétaire » semble dépassé par les événements ? Peut-être.