Pour un Africain, consulter les classements internationaux des universités est une activité déprimante qui s’apparente parfois à un acte de pur masochisme. Qu’il s’agisse du fameux palmarès de Shanghai ou de celui du Times Higher Education (THE), il lui faut faire preuve de patience pour voir enfin apparaître une université qui ne soit pas américaine, européenne ou asiatique dans ces tableaux d’honneur de l’enseignement supérieur.
Tout au plus peut-il s’amuser à constater, maigre consolation, que l’ordre n’est pas le même vu d’Asie ou d’Angleterre. Shanghai proclame Harvard meilleure université du monde depuis vingt ans alors que le THE la classe deuxième derrière… Oxford – et Cambridge n’est pas loin, bien sûr. Et nous ? Nous regardons les trains passer.
La crème de la crème
Bien sûr, ces classements sont parfois contestés, surtout par ceux qui y figurent en mauvaise place. Il est