Maroc : « Rabat Business School est une alternative crédible aux masters européens ou américains »
Affiliée à l’université internationale de Rabat, l’école de commerce marocaine vient de faire son entrée dans le prestigieux classement du « Financial Times ».
Publié au mois de septembre, le très attendu classement du Financial Times des 100 meilleurs masters de management dans le monde compte pour la première fois une école de commerce purement africaine, et non pas le campus en Afrique d’une école internationale : Rabat Business School y occupe la 86e position, côtoyant des institutions renommées comme HEC Paris ou London Business School.
Créée en 2010 en même temps que l’université internationale de Rabat, à laquelle elle est affiliée, l’école dépend à 98 % des financements privés, notamment des frais d’inscription. Y étudier une année coûte de 70 000 dirhams (environ 6 400 euros) en licence à 74 000 dirhams en master. Près d’un tiers des étudiants sont boursiers et voient leurs frais de scolarités acquittés par l’État.
Jeune Afrique a interrogé son directeur général, Olivier Aptel.
Jeune Afrique : Après avoir décroché l’accréditation de l’Association to Advance Collegiate Schools of Business (AACSB), au mois de novembre 2020, Rabat Business School est la première école de management purement africaine à intégrer le classement très select du Financial Times. Pourquoi était-ce important pour vous ?
Olivier Aptel : Cela signifie que nous avons construit une institution incarnant une alternative crédible pour des étudiants qui, autrefois, étudiaient en Europe ou en Amérique du Nord.
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