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Les 50 qui font le Gabon
L’Histoire retiendra que, en tant que présidente par intérim entre juin et octobre 2009, elle a conduit la périlleuse transition consécutive au décès d’Omar Bongo Ondimba. On se souvient du pas hésitant de cette Galoa métisse née à Lambaréné (Moyen-Ogooué) lors de sa prestation de serment. On lui a confié les clés du Palais du bord de mer alors que les prétendants au fauteuil présidentiel s’apprêtaient à se confronter. Bombardée arbitre de cette compétition électorale, elle savait qu’aucun faux pas ne lui serait pardonné. Elle n’en a pas fait. Mieux, la colombe tombée dans un nid de faucons s’en est tirée avec les honneurs. Il faut dire qu’elle bénéficiait des conseils de deux proches fins connaisseurs de la vie politique gabonaise : son époux Jacques, un franc-maçon influent, et son cousin Albert Chavillot, poids lourd politique du Moyen-Ogooué. En octobre 2009, la parenthèse s’est refermée, madame la présidente est revenue au Sénat, auréolée de son succès.
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