Économie

Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin : l’Inde complique l’approvisionnement en riz

Les restrictions à l’exportation de riz décidées par New Delhi annoncent une hausse des prix dans beaucoup de pays ouest-africains.

Réservé aux abonnés
Mis à jour le 28 septembre 2022 à 09:02

Un ouvrier décharge des sacs de riz sur un marché de gros à Chandigarh, dans le nord de l’Inde, le 29 juillet 2014. © Ajay Verma/REUTERS

La facture des importations de riz en Afrique de l’Ouest, déjà élevée pour de nombreuses capitales, promet d’être encore plus salée. Début septembre, l’Inde, premier exportateur mondial de cette céréale depuis 2012, et fournisseur de premier plan de la zone ouest-africaine, a annoncé limiter ses exportations pour privilégier son marché national.

À LireComment sortir l’Afrique de sa dépendance aux céréales importées

Les deux mesures prises – interdiction de l’exportation des brisures de riz et instauration d’une taxe de 20 % sur les exportations d’autres types de riz de qualité supérieure risquent de compliquer l’approvisionnement de la majorité des pays ouest-africains, encore largement dépendants du riz indien malgré leurs efforts pour augmenter la production nationale.

Dépendance

Le Sénégal, grand consommateur de brisures de riz, est le premier pays touché par la décision de New Delhi : l’Inde a assuré 55 % de ses importations sur la campagne