Économie

Infrastructures – Egis : « Les Chinois construisent. Nous apportons la caution technique aux États »

Inflation, turbulences au Sahel, financement des projets, intérêt des PPP, stratégie de hubs… Rencontre avec Laurent Germain, directeur général d’Egis, et Arnaud de Rugy, son directeur Afrique.

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Mis à jour le 26 septembre 2022 à 17:34

Vue aérienne de l’aéroport d’Abidjan. © Nabil Zorkot

Pour l’entreprise française de conseil, d’ingénierie et d’exploitation Egis, les évolutions de la démographie africaine sont autant de perspectives de croissance. « Cette population nouvelle aura besoin de se loger, d’être éduquée, de faire du sport, de se déplacer… », expliquent Laurent Germain, directeur général d’Egis, et Arnaud de Rugy, son directeur Afrique, pour présenter leur stratégie de doublement du chiffre d’affaires de l’entreprise sur le continent d’ici à 2026.

Depuis le nouveau siège Afrique à Casablanca, Egis (détenu à 40 % par le fonds d’investissement français Tikehau Capital, à 34 % par la Caisse des Dépôts et à 26 % par ses managers et salariés) compte déployer des hubs régionaux à partir de ses points forts de présence. L’ambition affichée par l’entreprise – qui a notamment travaillé sur la Grande mosquée d’Alger, la liaison ferroviaire Tanger-Kenitra, le stade Olembe