Économie

AFD : Rémy Rioux, l’Afrique et le troisième mandat  

Proposée par le chef de l’État, la nomination de l’actuel directeur général de l’Agence française de développement à sa propre succession a été validée par les parlementaires le 21 septembre. Une récompense pour celui qui entend incarner à sa manière la nouvelle relation entre la France et l’Afrique voulue par Emmanuel Macron. Explications.

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Mis à jour le 30 septembre 2022 à 10:38

Rémy Rioux, le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), dans son bureau à Paris, le 15 janvier 2020. © Vincent Fournier/JA

Ses auditions devant les commissions des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le 14 septembre, et surtout du Sénat, le 21 septembre, tombaient mal. Rémy Rioux n’a pas pu aller à New York se mêler au gratin de la diplomatie mondiale pour assister à la 77ème Assemblée générale des Nations unies, et être au plus près des réunions de haut niveau, à commencer par le sommet extraordinaire de la Cedeao sur le Mali et la Guinée, qui a validé la mise en place de sanctions progressives contre Conakry. C’est à son ex-adjoint, Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France, devenue récemment une filiale de son groupe, qu’il a délégué le rôle de représenter l’Agence française de développement (AFD).

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Le patron de l’AFD peut néanmoins se féliciter d’avoir emporté les suffrages des parlementaires français nécessaires à sa reconduction pour un troisième mandat de trois ans à la tête de