Économie

Banque : jeu de chaises musicales à Société générale

De nouveaux directeurs généraux ont été nommés dans cinq filiales subsahariennes. Le point sur les défis auxquels ils font face, notamment sur deux marchés clés : le Cameroun et le Sénégal.

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Mis à jour le 21 septembre 2022 à 14:07

De gauche à droite : Serge Dassarecos, Harnold Coffi, Adama Ouattara, Ridha Tekaia, Willy Tchiengue © DR – Montage JA

Deux Ivoiriens, un Camerounais et deux Français. Ces dernières semaines, Société générale a officialisé l’installation de nouveaux cadres aux commandes de plusieurs filiales. Poursuivant sa politique de promotion de cadres africains aux postes de direction, le groupe dirigé depuis quinze ans par Frédéric Oudéa – qui quittera ses fonctions d’ici à mai 2023 – a promu à la tête de la filiale au Tchad, l’Ivoirien Adama Ouattara : cet ingénieur de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny a été recruté par la filiale ivoirienne en 2002. Il y a gravi les échelons, principalement au sein des équipes chargées des systèmes d’information bancaires, avant d’être promu Directeur des ressources à la mi-2017. Directeur général adjoint depuis fin 2018 auprès du Français Aymeric Villebrun, patron de la filiale d’Abidjan, le manager ivoirien, qui a accumulé les formations certifiantes