Comme Jeune Afrique l’avait révélé en mai, le Ghanéen George Agyekum Nana Donkor nourrit désormais l’ambition d’obtenir un second mandat à la tête de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC), qu’il préside depuis 2020. S’il s’est dévoilé aussi tôt en approchant les représentants des différents pays membres de l’institution, comme nous l’ont confirmé plusieurs d’entre eux, c’est parce que le banquier doit renverser l’accord validé en 2020 à l’unanimité, qui prévoit que le Sénégal prendra la présidence de la BIDC en 2024.
Selon la résolution prise lors de la 8e assemblée générale extraordinaire, seul Dakar pourra, à cette échéance, présenter un candidat pour un mandat de quatre ans, non renouvelable. Ce deal avait permis de mettre un terme à la crise née de l’éviction dans la course à la présidence d’Abdoulaye Fall, à l’époque vice-président en charge des opérations, dont le dossier d’évaluation avait pourtant reçu les meilleures notes. Selon nos informations, le Sénégalais avait bénéficié d’une rupture à l’amiable de son contrat, en contrepartie d’une compensation financière.