Plus de neuf mois après l’arrivée de ses premiers mercenaires au Mali, en décembre 2021, Wagner n’a pas encore commencé à y exploiter de mines – comme elle le fait en Centrafrique – afin de se rétribuer à la hauteur de ce qui avait été initialement convenu avec les autorités de transition : 10 millions de dollars par mois, contre le déploiement d’environ 1 200 hommes sur le terrain.
Confrontée aux difficultés de paiement de son client malien jusqu’à la levée des sanctions de la Cedeao à l’encontre de celui-ci, en juillet, la société militaire privée russe entend désormais trouver une solution pérenne et lucrative. Laquelle passe, notamment, par les mines d’or du pays. Selon nos informations, Wagner a chargé deux géologues russes de faire fructifier ses activités minières sur les rives du fleuve Niger.