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Noo Saro-Wiwa a longtemps vécu à Londres, ne détestant rien tant que les retours imposés au village pendant les vacances d’été. Puis elle a haï le Nigeria où son père, l’écrivain et militant écologiste Ken Saro-Wiwa, fut exécuté sous la dictature de Sani Abacha. Et puis, comme pour se préparer, elle a travaillé pour des guides de voyages à destination des touristes… Le titre de son premier livre, Transwonderland, s’inspire du nom d’un parc d’attractions à l’américaine tombé en désuétude, à Abuja. Et le texte raconte sa redécouverte, lucide et désenchantée, du Nigeria. Avec les yeux d’une adulte n’ayant pas oublié son enfance.