On savait les relations tendues entre Abdelilah Benkirane et Hamid Chabat. En réalité, le chef du gouvernement marocain (PJD) et son « partenaire » de l’Istiqlal ne s’adressent plus la parole depuis l’échec, mi-février, d’une médiation lancée par les ministres de l’Intérieur, Mohand Laenser (MP), et de l’Habitat, Nabil Benabdallah (PPS). Les réunions de la majorité bloquent. Commentaire d’un ministre : « À chaque fois, Chabat fait mine de s’amender, puis il sort de la réunion et tire sur le gouvernement. » Dernier exemple de cette escalade le 1er mai : le chef de l’Istiqlal, qui est toujours leader de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), a accusé un ministre d’être un ivrogne. Du coup, la réunion de la majorité qui s’est tenue le lendemain a tourné court. « Nous ne nous laisserons pas entraîner sur le terrain de la polémique stérile. Les Marocains ont d’autres chats à fouetter. S’il veut quitter le gouvernement, qu’il parte », renchérit notre source. Depuis, Hamid Chabat a de nouveau haussé le ton. Il réclame un remaniement immédiat et prétend que la moitié du gouvernement est composée d’alcooliques. Ambiance…
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