Politique

Algérie : Chakib Khelil cerné par les procédures

L’ancien ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, fait face à une nouvelle plainte déposée à Paris pour « blanchiment ». Et ce n’est sans doute pas la drnière…

Mis à jour le 30 mai 2013 à 09:51

Chakib Khelil est poursuivi en Algérie, en Italie au Canada et désormais en France. © Reuters

Une plainte pour « blanchiment de capitaux » a été déposée à Paris contre Chakib Khelil, l’ancien ministre algérien de l’Énergie et des Mines. Le 15 mai, dans le cadre de cette instruction (qui vise d’autres personnalités algériennes soupçonnées d’avoir illégalement acquis des biens en France), les gendarmes de la section financière ont auditionné Omar Aït Mokhtar, président de l’association Mouvement citoyen algérien de France. Laquelle envisage de déposer dans les prochains jours une nouvelle plainte auprès du parquet de Milan, qui enquête déjà sur une affaire de commissions occultes (197 millions d’euros) versées par la firme italienne Saipem à plusieurs intermédiaires algériens, parmi lesquels Chakib Khelil.