Économie

Abbas Mahamat Tolli (BEAC) : « Je n’ai rien à me reprocher »

Recrutements à la BEAC, adoption du bitcoin en Centrafrique, réforme du franc CFA, dialogue national et élection présidentielle au Tchad… Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale a répondu aux questions de Jeune Afrique.

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Mis à jour le 25 août 2022 à 17:11

Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC. © Fernand Kuissu/JA

« Je rejette tout en bloc ! » Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli n’en démord pas : les accusations de népotisme et de favoritisme dont Jeune Afrique s’est fait l’écho début août et les critiques qui l’ont visé sur le processus de recrutement des agents de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) sont les fruits d’une « véritable cabale » contre sa personne. « J’ai toujours géré ma carrière avec éthique et déontologie », insiste le gouverneur.

Il faut dire que dans cette affaire qui agite la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac), le neveu de feu Idriss Déby Itno sait qu’il joue gros. Alors, pied à pied, il se défend. Et alors que certains regards se tournent vers la Centrafrique de Faustin-Archange Touadéra, avec laquelle il a engagé il y a quelques mois un bras de fer au sujet de l’adoption du bitcoin, il défend là aussi la position de la Banque centrale