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Israël, année 1999. Dans l’un des somptueux jardins qui ornent le centre mondial Baha’i, situé au cœur de la ville millénaire de Haïfa, Farzam Ehsani, étudiant américain né au Kenya de parents iraniens, est penché au-dessus d’une rangée de rosiers à tailler. Arrivé quelques semaines plus tôt de Los Angeles, ce jeune économiste, adepte du bahā’isme, culte issu de l’islam chiite qui prône l’unicité du genre humain et considère que toutes les religions ont une base commune, est venu pour une retraite spirituelle d’un an.
Isolé, méditatif, le jeune homme est à mille lieues d’imaginer que, vingt ans plus tard, après avoir travaillé pour de grands cabinets de conseil comme Deloitte ou McKinsey, il mettra à contribution ses préceptes religieux dans une aventure entrepreneuriale qui fera de sa start-up l’une des plus courues du continent africain.