Dans ce dossier
Transformer une success story marocaine en une réussite africaine. Telle est l’ambition de Zalar Holding, dirigé depuis fin juillet par Driss Chaouni, l’un des petits-fils du fondateur, Mohammed Chaouni Benabdallah. Fondé en 1974, le groupe s’est imposé comme le premier volailler du royaume. Présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur (négoce, nutrition animale, élevage, abattage, transformation) et employant quelque 3 000 personnes, Zalar a réalisé 8 milliards de dirhams de chiffre d’affaires pour 400 millions d’Ebita en 2021 en dépit de l’impact de la pandémie de Covid-19.
Et, alors que la guerre en Ukraine engendre de nouvelles difficultés, il entend maintenir ces résultats en 2022. Soutenu par deux actionnaires minoritaires de référence, le japonais Mitsui et l’américain Seaboard, Zalar poursuit un double objectif : consolider sa domination marocaine et relancer son expansion sur le continent, en commençant par l’Afrique de l’Ouest.
Pour réaliser ce plan, le volailler met en avant son modèle de groupe intégré. S’il a fait ses premiers pas dans la nutrition animale avec l’usine El Alf de Fès en 1974, ses activités se sont vite élargies. Ouverture de couvoirs à la fin des années 1970, création de filiales pour le négoce de matières premières à partir des années 1990, rachat de sociétés d’abattage et de transformation à la fin des années 2000…