Président de la transition centrafricaine, Michel Djotodia conserve la haute main sur le gouvernement formé le 13 juin. Tous les postes clés (Mines, Sécurité, Défense, Communication) et cinq portefeuilles de ministres d’État sur six restent détenus par des membres de la coalition Séléka, dont il est le chef. Autres caractéristiques de l’équipe dirigée par le Premier ministre, Nicolas Tiangaye : la nette surreprésentation des musulmans par rapport à leur pourcentage dans la population centrafricaine : 14 sur 34 ministres (Djotodia est lui-même musulman) ; et la présence de trois anciens partisans de François Bozizé, le président déchu. Curieusement, cette dernière tendance est mieux servie que le parti de Martin Ziguélé, qui ne compte qu’un seul portefeuille. L’ancien Premier ministre, qui observe un mutisme remarqué sur les exactions commises depuis trois mois par les ex-rebelles de la Séléka, a pourtant été le principal soutien politique du nouveau pouvoir.

L’ex-Premier ministre centrafricain, Martin Ziguélé. © DR
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