Avant d’être placé sous contrôle judiciaire et inculpé de corruption présumée, Noureddine Bouterfa, PDG de l’entreprise publique Sonelgaz, a été longuement interrogé, début avril, dans les locaux du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), sur les hauteurs d’Alger. Les enquêteurs souhaitaient notamment obtenir des précisions sur la conclusion entre 2006 et 2007 d’une série de contrats avec les groupes General Electric (États-Unis), Alstom (France) et SNC-Lavalin (Canada). Ils s’intéressent également au cas d’un consultant international installé à Genève, qui, entre 2006 et 2009, a chèrement monnayé ses services. Outre une luxueuse villa mise à sa disposition par Sonelgaz, cet expert touchait une rémunération de 18 000 DA (180 euros) par jour – l’équivalent du smig -, ainsi qu’une indemnité journalière en devises de 360 euros. À toutes les questions, Bouterfa a immuablement répondu que c’était « Chakib Khelil [l’ex-ministre de l’Énergie] qui décidait ».
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