Après avoir signé en 2021 un accord avec le Koweït consacrant l’abandon de près d’un milliard de dollars de dette, Nouakchott attend maintenant la nouvelle évaluation du FMI et de la Banque mondiale, qui, espèrent les Mauritaniens, fera passer la notation de son risque souverain d’élevé à modéré.
Celle-ci est attendue d’ici à la fin de l’année. Par ailleurs, Isselmou Ould Mohamed M’Bady, ministre des Finances et son prédécesseur Mohamed Lemine Ould Dhehby, devenu gouverneur de la Banque centrale, discutent avec le Fonds monétaire international (FMI) pour bénéficier d’un programme d’appui. Il s’agit de mener un certain nombre de réformes économiques mais, surtout, de changer la perception qu’ont les investisseurs du pays en apportant des preuves de transparence.
Ces dossiers qui avancent en parallèle et impliquent aussi Ousmane Mamadou Kane, le ministre des Affaires économiques, encouragent la Mauritanie à aller pour la première fois de son histoire chercher des fonds sur les marchés financiers internationaux. Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani étudie actuellement plusieurs propositions de conseils étrangers.