L’art de perdre ses meilleurs amis, par Fouad Laroui
Depuis quelques mois, de nombreux Marocains, Algériens et Tunisiens n’arrivent plus à obtenir de visa pour la France, comme l’artiste ElGrande Toto, qui était attendu pour un concert. Si le but est d’écœurer les plus francophiles d’entre eux, il est parfaitement atteint.
Au cours des dernières semaines, la scène s’est répétée plusieurs fois. Je demande à une amie ou un collègue où ils passent leurs vacances, ils répondent « Tétouan, pour ses plages » ou « Dakhla, pour le kite-surfing » ou « le Haut-Atlas pour le trekking et pour ses vallées haut perchées, qui sont des merveilles ». Mais en grattant un peu, je m’aperçois que s’ils passent les vacances au pays, c’est par défaut : ils n’ont pas reçu de visa pour la France.
Comme une tare
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude