Destitué le 31 janvier de son poste de secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem était convaincu après les législatives de mai 2012 d’être à nouveau nommé à la tête du gouvernement, dont il avait été écarté en juin 2008. Son parti n’avait-il pas remporté la majorité des sièges à l’Assemblée nationale ? Belkhadem attendait donc fébrilement un appel du président Bouteflika censé officialiser cette nomination. À en croire l’un de ses proches, il avait même constitué une équipe de collaborateurs et désigné son directeur de cabinet en la personne de l’ancien patron d’une grande entreprise publique. Las, le coup de fil tant attendu n’est jamais venu…