Souvent perçue comme simple, la question de la pertinence des stratégies de transformation locale des matières premières en Afrique se révèle éminemment complexe. Il pourrait être tentant de penser que cette politique industrielle permet de capter systématiquement une fraction plus grande d’une valeur ajoutée se trouvant en aval des secteurs agricoles ou extractifs. Du diamant botswanais au phosphate diammonique marocain, des exemples de réussite existent, mais des contre-exemples aussi. La question n’est donc pas tant de savoir si une telle stratégie est pertinente, mais bien sous quelles conditions.
Investisseurs étrangers
L’ampleur des moyens technologiques et financiers à engager pour atteindre un niveau de valorisation suffisant est la première d’entre elles. Mettre sur le marché des produits de consommation finale (jus, conserves) à partir de fruits ne peut, par exemple, être