Législatives au Sénégal : un tournant historique ?

La situation est inédite au Sénégal où, au lendemain des résultats provisoires des élections législatives, la mouvance présidentielle accuse un net recul, sans pour autant avoir dit son dernier mot…

Le président du Sénégal, Macky Sall, votant aux éléctions législatives, le 31 juillet 2022. © Présidence Sénégal

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Publié le 5 août 2022 Lecture : 4 minutes.

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Législatives au Sénégal : le test de confiance

Près de 7 millions de Sénégalais étaient appelés aux urnes le 31 juillet. Une nouvelle épreuve pour le chef de l’État qui doit manœuvrer entre les assauts de l’opposition et les ambitions de son propre camp.

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Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, mais les informations disponibles suffisent pour l’écrire : les élections législatives du 31 juillet 2022 marqueront, quoi qu’il arrive, l’histoire politique du pays.

Certes, à ce stade nul n’a gagné ni perdu. C’est la première caractéristique, largement atypique, de ce scrutin. Alors que nous écrivons ces lignes, le vendredi 5 juillet à 15h30 GMT, impossible encore de départager les deux camps en présence.

Coalition contre coalition

D’un côté, la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar, vaste regroupement de partis dont les principaux sont l’Alliance pour la République (APR, le parti présidentiel), le Parti socialiste (mouvement historique ayant donné au Sénégal deux présidents sur quatre depuis l’indépendance : Léopold Sédar Senghor puis Abdou Diouf), l’Alliance des forces de progrès (le parti de Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale depuis 2012), et Rewmi (celui d’Idrissa Seck, le président du Conseil économique, social et environnemental depuis la fin de 2019).

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