Le scandale de corruption qui concerne Glencore, et qui a éclaté au grand jour fin mai, n’aura pas entamé la solidité financière du groupe anglo-suisse. Le groupe du FTSE 100 (l’indice boursier qui référence les 100 plus grandes entreprises cotées à la Bourse de Londres par capitalisation) vient de publier de solides résultats, avec des bénéfices records au premier semestre cette année.
La bonne santé de son activité « charbon », que le géant des mines et du courtage de matières premières a conservée, à contre-courant de ses principaux concurrents qui se sont désengagés du combustible aujourd’hui décrié, représente près de la moitié des résultats bénéficiaires, à 18,9 milliards de dollars (près de 18,5 millions d’euros, soit plus de double qu’au premier semestre de 2020).
Grâce à ces bénéfices exceptionnels, Glencore entend mettre davantage l’accent sur la division charbon, qui a généré des bénéfices de 8,9 milliards de dollars, plus que ce que l’ensemble de la société a réalisé au cours des six premiers mois de l’année dernière. Le groupe soutient que le charbon sera nécessaire pendant la transition énergétique dans de nombreuses régions du monde – notamment en Afrique – et qu’il est préférable pour l’entreprise de réduire sa production au cours des trente prochaines années plutôt que de s’en séparer.