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Muhammadu Buhari signe le projet de loi sur l’industrie pétrolière à Abuja, le 16 août 2021. © Nigeria Presidency/Handout via REUTERS

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Nigeria : Muhammadu Buhari acte II, quel bilan économique ?

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Nigeria : une Banque centrale à l’orthodoxie discutable

« Buhari, le bilan économique » (4/5) Malgré son devoir d’indépendance et sa fonction régulatrice, la Banque centrale du Nigeria a du mal à se départir de l’influence du chef de l’État sur sa politique.

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Mis à jour le 6 août 2022 à 17:06

Le siège de la Banque centrale du Nigeria à Abuja, le 22 janvier 2018. © REUTERS/Afolabi Sotunde

Un mois seulement après l’élection du président Buhari en 2015, la Banque centrale du Nigeria (CBN, Central Bank of Nigeria) a interdit aux importateurs de certains biens et services d’accéder au marché des changes : agriculture, aéronautique, industrie pharmaceutique, fabrication et construction, des secteurs incontournables de l’économie nationale ont été concernés par cette mesure.

À lire sur The Africa Report – Buharinomics : Impact of CBN’s unorthodox monetary policy on businesses

« L’autre partie de la directive présidentielle stipule que nous devons exclure du marché des changes et du secteur bancaire toutes les entreprises, leurs propriétaires et leurs dirigeants pris en flagrant délit de contrebande ou de dumping sur l’un des articles figurant sur la liste des restrictions », a expliqué le gouverneur de la CBN, Godwin Emefiele, confirmant l’influence du chef de l’État sur la