Économie

Gabon : dix choses à savoir sur Henri Claude Oyima, (de nouveau) patron des patrons

Le président du premier groupe bancaire d’Afrique centrale a été désigné à la tête de la Confédération patronale du Gabon (CPG) le 2 août. À 65 ans, Oyima doit redonner de la crédibilité à une institution récemment secouée par une fronde à l’encontre de son prédécesseur.

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Par - à Yaoundé
Mis à jour le 10 août 2022 à 14:40

Henri-Claude Oyima, de BGFI Bank, lors de l’Africa CEO Forum de mars 2016, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. © ERIC LARRAYADIEU/AFRICA CEO FORUM/JA

1- Récidiviste

Henri-Claude Oyima est de retour à la tête de la Confédération patronale gabonaise (CPG), qu’il a dirigée de 2005 à 2013. Face à la fronde qu’a subie son prédécesseur, Alain Bâ Oumar, notamment de la part des banquiers, des pétroliers et d’autres branches d’activité menaçant de créer un mouvement concurrent, il était devenu le plus petit dénominateur commun pour éviter l’éclatement du syndicat patronal.

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« Il était le seul en mesure de construire une majorité capable de redonner un minimum de crédibilité à l’association », constate un analyste local.

2- Cumulard

Outre la CPG, Henri-Claude Oyima préside également BGFI Corporation, la holding du premier groupe bancaire d’Afrique centrale implanté dans 12 pays (dont le Gabon, le Cameroun, le Congo, la Guinée équatoriale et la RDC), ainsi que le conseil d’administration de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC).

3- Clubs de la dette