Dans ce dossier
Océan Indien : la solidarité insulaire au centre du jeu
Dans les bureaux de Sahanala à Antananarivo, des piles de cartons vides comblent les espaces libres. « On expédie de la confiture de gingembre pour Biocoop en France », explique Serge Rajaobelina, 53 ans, le président du conseil d’administration. C’est presque un coup de chance de le croiser : il revient de brousse et y repart le lendemain. Toujours pour visiter et accompagner des paysans de Sahanala.
Gingembre, vanille, maïs, noix de cajou, arachide, riz, girofle, poivre et même poulpe, tous les produits passent par le même modèle économique : l’établissement de liens avec des paysans, l’investissement dans un modèle bio et productif, si possible la transformation sur place et, surtout, des débouchés internationaux.