Afrique-France : pas de « sentiment anti-français » dans les affaires ?
Bamako, Ouagadougou, Yaoundé, Dakar… le sentiment anti-français ne cesse de s’y faire entendre. Quelques jours après la tournée africaine d’Emmanuel Macron, Jeune Afrique a fait le point sur l’impact de ce phénomène sur les affaires. Décryptage.
Non, le sentiment anti-français qui sévit en Afrique, et surtout dans les pays francophones du continent, n’a pas eu de conséquences économiques manifestes. Plus étonnant encore, alors que les réactions de rejet à l’égard de la France n’ont cessé de se multiplier ces derniers mois, d’après le baromètre Africaleads 2022, publié en mars de cette année par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), l’image et l’impact de la France et de ses entreprises se sont améliorés aux yeux des leaders d’opinion africains.
En l’espace d’un an, l’Hexagone a gagné une place dans le classement, en passant de la 7e à la 6e position des pays les plus appréciés, par rapport à l’année dernière. Devant la France, les États-Unis, la Chine, le Japon, le Canada et l’Allemagne occupent les cinq premières places du classement.
Léger rebond
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude